Et dans l'espace de ces douze mois, nous nous sommes quelque peu intéressés au passé pas tant de la maison (qui n'a rien d'exceptionnel) mais davantage au terrain et à l'utilisation qui en était faite précédemment.
Je dois bien avouer que la découverte de plusieurs restanques (toujours à 98% enterrées) ainsi que le nom donné à la colline entière ("Les Morts" ou "Les Molx") n'ont pu que me donner envie de me renseigner.
Les restanques (photos à venir)
Le cadastre:
Histoire de Simiane Collongue
Peu avant l'an mille (920), l'ensemble de la région est victime des pillages des Sarrazins, des villages voisins comme Bouc-Bel-Air (anciennement Albertas) se dotent d’un château en guise de protection. C’est certainement dans ce contexte que les églises de Venel (Quartier des Frères) et Collongue ont vu le jour.
La population commence à descendre dans les plaines (transformation des marais en cultures dès 975).
À cette époque, il existait déjà un réseau de circulation, le long de voies antiques on retrouvait généralement des églises (Route de Siège, entre le Pilon du roi et le col Ste-Anne, quartier St-Germain).
La population vivra autour de ces pôles religieux du produit de leur ferme.
Entre 1430 et 1685, les propriétés de Venel et Collongue viennent à changer de propriétaires de manière incessante (du comte de Provence, à un banquier marseillais en passant par le Roy René), après le rattachement de la Provence à la France en 1481, il n’y eut pas moins de six changements de propriétaires.
Le dernier en date (1684), fait alors partie d’une grande famille de seigneurs alliés aux grandes maisons provençales de l’époque : Le comte Jean de Simiane. Sa famille donna d’ailleurs aussi son nom à la commune de Simiane-la-Rotonde, dans les Alpes-de-Haute-Provence.
On sait qu’à cette période, le village compte près de 600 habitants, la peste de 1720 n’épargna pas le village. Plus de deux cents personnes périrent. Néanmoins dès cette époque la commune devint de plus en plus habitée.
Peu après la Révolution et l’apparition des communes, le village est rattaché au canton de Gardanne. En 1791 la commune s’appelle Collongue et ce jusqu’en 1814, date à laquelle elle change de nom en faveur de Simiane. Il faudra attendre 1919 pour obtenir le nom définitif de Simiane-Collongue.
Situation géographique
Simiane-Colongue, idéalement situé entre Aix-en-Provence et Marseille, est blottie dans le creux d'un vallon, au pied du Pilon du roi (710 m), sur le versant Nord de la Chaîne de l'Étoile.
Le village est dominé par le rocher du Castrum, qui surplombe les vieilles rues du village et est surmonté d'une vénérable tour de guet, la Tour Sarrasine ou Tour de l'Horloge, datant du XIIIe siècle.
Les rues étroites se succèdent vers la vieille église paroissiale Saint-Pierre. Au cœur village, un petit marché vivant et coloré, s'installe tous les samedis matins sur le cours des Héros, autour d'une vieille fontaine moussue.
Un peu plus loin du pied de l'ancienne tour sarrasine, le panorama du village s'étend largement sur la plaine d'Aix et la montagne de Sainte-Victoire. On peut également apercevoir, autour du vieux village, les nombreux lotissements modernes qui parsèment la plaine ensoleillée.
Du côté du Pilon du roi, c'est la nature et la forêt... ce havre de paix de 2 400 hectares est un véritable paradis pour les randonneurs et les amoureux de la nature. De petits sentiers parfumés conduisent jusqu'aux anciens hameaux des Frères, de St-Germain, les Putis ainsi qu'au domaine communal des Marres.
Depuis les hauteurs du Pilon du roi (710m) et le Col Sainte-Anne (691m) on a une vue superbe sur toute la rade de Marseille d'un côté et le Pays d'Aix de l'autre.
Plus d'informations sur Wikipedia:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Simiane-Collongue
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